PRESENTATION

Publié le 06/06/2011 à 11:02 par labibledansnotretemps Tags : blog chez travail histoire cadre art dieu livre concours afrique prénom vie jeune

Je répond au nom de Nahimana et au double prénom de Charles Borromée. Je suis chrétien et baptisé dans en Juillet 1966  à la paroisse catholique de Rumeza du diocèse de Bururi. J'ai été éduqué dans la religion chrétienne d'abord en famille puisque mes deux parents étaient chrétiens et portaient respectivement les prénoms de Luc pour ma mère et Thérèse pour ma mère. Dans la pratique c'est cette dernière qui était plus active puisqu'il ne se passait aucun jour sans fairre ses petites prières que l'on lui avait apprises à la cathéchèse en y ajoutant ses propres intentions. A tout cela elle ajoutait la récitation du chapelet qui était son jeu favoris et auquel elle s'adonnait quotidiennement. Quant à mon vieux papa, il se contentait d'obsere le dimanche et de vivre l'Evangile tel que le lui recommandaitt l'homélie souvent lu par le cathéchiste du jour faisant office du prêtre qui venait très rarement visiter notre école-chapelle fort éloignée de la mission (C'est ainsi que l'on appelait les paroisses avant le Concile Vatican II). Il va sans dire que la seule religion professée et enseignée à l'école primaire que j'ai fréquenté depuis Septembre 1959 était cette même religion catholique avec cette mention spéciale que la matière avait la même pondération que le français aux examens ( 60 points )  devant le calcul qui devait se contenter des 50 ou même parfois 45 points. Franchement parlant, je me sentais très à l'aise dans ces deux matières principales plus que dans les autres domaines car j'avais généralement, sauf quelques rares exception le maximun dans les deux branches. Cela étant, cela ne m'a pas empêché de râter l et de reprendre la troisième année primaire par le simple fait que j'avais été absent lors d'un petit test organisé par le Père Directeur des écoles de la mission ett dont l'objet me sont encore ignorées. Tout ce que je sais c'est que l'admission au passation dudit concours était conditionnée par le paiementt d'une somme de 20 Francs Belges de l'époque et que sa réussite n'impliquait pas nécessairement l'avancement de classe tandis que ne pas y participer entraînait l'irradiation pure et simple de l'élève en guise de sanction. Je restais toutefois frustré par on statut de païen, étiquette accolée aux non baptisés de cette époque et je m'en voudrais de temps en temps à mes parents, particulièrement à mon père qui avait rejeté la proposition de me faire baptiser jeune en même temps qu'eux car c'était faisable. J'ai gardé la frustration due à une forme d'éclusion à l'endroit des "païens" mais je me consolais par le score des points que j'obtenais aux examens et en particulier dans le cours de religion où je ne me suis jamais fait battre par mes camarades.

Après mon baptême qui a précédé de peu mon entrée à l'école préparatoire aux études secondaires, je fus admis dans une école laïc du réseau d'établissements d'enseignement public que l'on appelait à l'époque " Ecoles Officielles" avec cette particularité que l'élève avait la latitude de suivre le cours de religion de son  choix ou d'apprendre à la place ce que l'on appelait la "morale". Mais en tant que neo-phyte dans l'Eglise Sainte, Universelle et Apostolique, il va sans dire que je devrais suivre les enseignement de l'Abbé Luc de la Congrégation du Saint-Sacrément et dont les élèves avait fabriqué le sobriquet de "Pourquoi". Après cette fructueuse année préparatoire c'était l'entrée au secondaire proprement dit et l'école qui nous avait accueilli, la majorité de mes condisciples et moi-même fut l'Athenée Mwami Mwambutsa IV devenu avec l'avenement de la république, Athenée de Gitega. Là encore je professais toujours ma foi chrétienne catholique malgré l'esprit je dirais libéral de pratiquer et surtout de suivre le cours de religion ou pas , voire  de tendance athéisant manifesté par l'environnement dans cet établissement en  matière de religion.

Pour une seconde fois, je me suis vu refuser  l'avancement dans la classe supérieure car j'avais manqué aux examens de fin d'année bien que ma note cumulée tout au long de l'année à elle seule suffisait pour monter dans la classe deneuvième année. J'ai dû alors abandonner mes études pour une durée de 3 années scolaires. Fort heureusement, je les ai reprises mais cete fois dans un établissement d'obédience protestant anglicane à  Matana. Ici comme chez les catoliques, le cours de religion, centrée surtout sur l'étude de la Bible était obligatoire. Et ce fut là que j'ai reçu le goût assez prononcé pour l'étude de la Parole de Dieu contenue dans ce Livre. Deux professeurs missionnaires britanniques mon fort marqué: Mr John Paul Bell et Haithwaite qui tolèraient être dérangés dans les cours d'anglais plutôt que dans celui des Ecritures Saintes. Et là je crois qu'ils avaient entièrement raison car ils éaient venus en Afrique principalement par et pour ça.

Le retour dans un établissement laïc pour mes deux dernières années des Humanités n'a pas altéré mon désir d'approfondir l'étude des choses de Dieu. Là j'ai même été tenté de m'inscrire au cours de religion musulmane dispensée par un cheikh qui se prénommait Issa, en vue de faire la connaissance vec le Coran et son enseignement. J'y ai fait l'expérience d'une courte durée avant de renouer avec le cours de religion catolique qui me fut respectivement dispensé par un jeune Grand Séminariste du Nom de Louis Nduwumwami, la première année et par le très talentueux Professeur Monsieur  l'Abbé Adrien Ntabona.

Après les études secondaires je fus admis dans la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l'Université public du Burundi, au Département d'Histoire. Ici aussi je portais un intérêt particulier sur les choses en rapport avec la religion et la thématique de mon travail de fin d'études ( mémoire de licence) porta justement sur la missiologie.

Dans la vie active, j'essaie de vivre ma foi très simplement et cherche à connaître encore un peu davantage sur le phénomène religieux car il fait aussi partie de notre environnement à l'instar de la politique, de l'art, de l'économie, et que sais-je encore?

J'évite de m'identifier avec quelque  église ou culte  particulier même si je reste touours catholique du moins pour la forme. Après tout l'on doit avoir une adresse et qui plus encore, je n'ai pas encore à lui reprocher quoi que ce soit.

Voilà en gros les raisons qui soutendent la créattion de ce blog qui se veut ^tre un cadre d'échanges , de discussion pour l'enrichissement mutuel.